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Dame Oclès en était à sa troisième tasse de thé et son quatrième verre de jus de goyave. À croire que sa vessie surnaturelle se prenait pour une lanterne magique.

À l’époque où son épée se dressait tel un épi au-dessus de mon crâne, son aura mortelle se parait d’un certain érotisme. Peut-être parce que dans certains moments de désespoir, l’idée de mort me devenait séduisante.

Aujourd’hui, le charme était rompu. Un peu comme cet ex qui vous plaisait tant dans votre jeunesse et qui aurait viré baba-pas-si-cool-que-ça. Cigarettes bidis, bonnets péruviens et incompressible besoin de danser dans la boue en k-way tout l’été avec un t-shirt « Je suis Didier Raoult ».

- Le monde dont je rêve est en train de devenir réalité. Un monde écologique, éveillé, où les femmes, les homosexuels, les noirs, les arabes et même les Chinois auront tous les mêmes droits !

- Formidable ! N’importe quel humain digne de ce nom ne peut qu’aspirer à ce monde-là mais… Comment ça « même les Chinois » ?

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