Rendre quelqu’un heureux est la plus douce des drogues dures.
Une addiction de passeur, de la rive du soi-même vers l’altérité. D’Antoine Griezmann vers Kylian Mbappé. Aime bappé même quand il rate, souviens-toi comme il travaille dur et doux à réussir. Aime ! Le reste n’est que vanité.

La printanisation se confirme, je contemple le verdissement du pays à la loupe des gouttes de pluie. Celles qui font la course contre les fenêtres des trains.
Ma jambe roule en contre-sens, le bleu-vert-jaune s’estompe japonaise. L’œdème me rappelle à l’ordre des choses la nuit mais quelque chose repousse. Le vortex des beaux jours aspire mon désir de me tenir debout. Le son des béquilles dissone avec celui des jonquilles, j’ai fait le tour (de France) des courses de fauteuil croulant dans les gares-à -moi, j’ai des pulsions de partir en courant vers le zénith.

Paris, le 4 avril !

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