Une conquête de l'Ouest : le yin, le silence, le yang, le football et la poésie.
Le rock n roll catégorie fauteuil magique joué avec jambe cassée fonctionne comme le yin et le yang.
Du côté de son ombre grandiloquente, ses apparats de guitares sifflantes, de grande batterie syncopées entre autres hululements plus et moins chouettes peut se trouer de lumière, se trouver un pic à glace d’auto-dérision.
Salutaire souvent, nécessaire de secours forcément lorsque l’on prétend donner un concert de « tourne et saute » - traduction littérale de Rock n roll - assis sur une chaise.
Du côté de la lumière blanche, de la joie électrique, la tâche d’encre de la contrainte peut jouer son rôle d’épice gourmande. L’empêchement des jambes coupées (cassée, n’exagérons pas) oblige à une adaptation créative, physique et mentale de contrebande.
Alors un nouvel équilibre poétique est possible. Mais aucunement automatique. Il se laisse désirer pour ne pas laisser à désirer.
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