Le soleil du Zénith

20h50 sur scène. Indique la feuille de route. Ce doit être vrai.

Le zénith de Paris et son soleil émotionnel brûlant de trac. 11 invités comme 30 bougies d’anniversaire. 11 artistes que nous aimons tant humainement qu’artistiquement. La camaraderie créative au service d’un gâteau à l’adrénaline. La charge mentale de bien les accueillir sans perdre le fil du public et du groupe. Cette oscillation fragile. Effrité par les insomnies et le mal de gorge qui vient menacer d’effondrer le château de cartes. Des as partout !
Et cette jambe restée coincé dans l’hiver qui tarde à bourgeonner. Me fait bougonner en peignoir Harry Potter quand raide de bon matin, elle me fait marcher comme une petite vieille jusqu’à la salle de bain.

C’est le grand jour.

Mais le tout petit matin quand je me regarde tout fatigué dans le miroir. Moitié moi-même moitié un autre bien plus vieux.
Où est caché celui qui doit opérer sa métamorphose d’ici quelques heures ?

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